À l’époque, le marché boursier chinois (la bourse de Shanghai) avait bondi de +450 % en deux années seulement. Le PIB de la Chine croissait 7 fois plus vite que celui des USA ; et chaque mois, de nouvelles villes, de la taille de Houston, étaient construites. Mais comment le marché chinois a-t-il réussi à dépasser le marché américain ? La réponse est simple : c’est à cause d’un problème majeur que la Chine a réussi à surmonter. Quel est donc ce problème ? C’est ce sur quoi nous allons nous concentrer dans cet article, en plus de la façon dont les Américains s’organisent pour battre le record dans un futur proche. Veuillez donc lire la production jusqu’à la fin pour ne rien manquer.
La pollution de l’air
Selon les spécialistes de la santé, la pollution de l’air était devenue si toxique en Chine qu’elle diminuait l’espérance de vie des citoyens. Alors pour éradiquer ce phénomène, le gouvernement chinois s’est lancé en 2013 dans une nouvelle politique d’air pur. Il a ainsi consacré plus de 60 milliards de dollars à la recherche sur les batteries et à la construction de postes de rechargement des VE (véhicules électriques) sur tout le territoire. Et c’est là que Warren Buffett entre dans jeu. Il s’est intéressé à une des grandes entreprises spécialisées dans la technologie des VE en Chine : la société BYD Auto. Buffett a investi 232 millions de dollars et a ainsi fait la couverture du magazine Fortune de l’époque. Cet investissement lui a donc rapporté en retour une grande fortune de 7,7 milliards de dollars.
A nos jours par exemple, le nombre de véhicules électriques procurés par les Chinois est presque trois fois supérieur à celui des Américains, et BYD est leur marque de prédilection. Mais tout cela est sur le point de changer, car l’Amérique veut battre le record et prendre le dessus.
Comment cela est-il possible ?
Près de 2,32 millions de consommateurs américains ont déjà optés pour des véhicules électriques à l’ère actuelle. Au niveau européen, plus de 10% des véhicules neufs fabriqués actuellement sont électriques. Toutes les sociétés américaines : de Volkswagen à Bentley en passant par GM, Jaguar et BMW vont bientôt lancer de nouveaux VE. Même sur le marché des voitures d’occasion, les VE sont celles qui se vendent le plus rapidement aux États-Unis.
Un nouveau Startup pour les voitures électriques américains
Selon une récente enquête auprès des consommateurs, la plus grande contrainte pesant sur l’achat d’une voiture électrique est l’autonomie. En fait, les VE actuels ne disposent pas d’une autonomie suffisante. Cela est dû à un nombre insuffisant de stations de recharge. Selon les informations, les États-Unis n’en comptent que 46 000 stations actuellement. Ce nombre de postes est insuffisant pour amener la population a opté massivement pour les VE aux États-Unis. Comparativement, la Chine dispose de près de 1,5 million de stations de recharge. En plus, elle en installe 78 000 de plus chaque fin du mois. Ce qui signifie que la moyenne des distances entre les points de recharge américains se situe à 112 km de l’un à l’autre. Certes, cette distance n’est pas si mauvaise, mais il faut revoir les choses afin que les propriétaires puissent recharger leur voiture en un laps de temps sans parcourir une longue distance. Pour ce fait, le gouvernement américain et certains particuliers interviennent enfin pour faire avancer les choses.
Les solutions
Le Congrès américain a débloqué en juillet une somme au-delà de 50 milliards de dollars pour promouvoir la production de semi-conducteurs aux États-Unis. De plus, en février de cette année, l’administration Biden a annoncé qu’elle consacrerait près de 5 milliards de dollars à la construction de stations de recharge sur tout le territoire. De son côté, le président Biden est allé encore au-delà dans les faits, en invoquant le Defense Production Act pour inciter à la fabrication nationale de batteries et de VE. Il a déclaré dans un récent discours que : “À l’heure actuelle, la Chine mène la course. C’est l’un des marchés les plus importants et à la croissance la plus rapide pour les véhicules électriques. Le reste du monde va de l’avant, alors nous devons simplement faire mieux.” C’est pratiquement le même type de message politique engagé qui a poussé le marché Chinois des VE à se développer en un temps record.
Le marché chinois bientôt en dessous de celui des américains
En juillet, Bloomberg a rapporté que les ventes de VE dépassaient finalement 5 % des ventes totales de voitures chinoises. Cela peut paraître minime. Mais, ça constitue un cap important. Car ce taux de 5 % correspond à un stade primordial pour une meilleure évolution. En conséquence, ce seuil correspond à la période à partir de laquelle une nouvelle technologie est adoptée en masse et les adeptes précoces d’une nouvelle technologie ne sont plus les seuls qui pourront acheter. C’est le moment où une nouvelle technologie passe du statut de nouveauté à celui de nécessité. A vrai dire, ce phénomène a été observé avec chaque nouvelle technologie importante dans le passé : les automobiles, l’internet, les télévisions et les téléphones portables. L’adoption débute toujours par un petit nombre de personnes, puis se développe très rapidement à la suite grâce à certains facteurs.
Réduction du coût et augmentation de la capacité
C’est logique quand on y pense. Les nouvelles technologies sont coûteuses et difficiles à utiliser au début. Vous vous souvenez des vieux téléphones portables géants qui donnaient l’impression de parler à une brique ? Mais à mesure que les ventes ont progressé, la technologie a évolué, et les composants deviennent plus petits, moins chers et plus durables.
En effet, la puissance de traitement d’un véhicule électrique est aussi importante que sa batterie. Actuellement, le capot d’une voiture à essence moyenne ne contient pas moins de 1 000 semi-conducteurs différents. Cependant, les véhicules électriques nécessitent deux fois plus de puces pour faire fonctionner tous les capteurs et systèmes embarqués que ces derniers. En outre, les véhicules électriques dotés de capacités de conduite autonome peuvent même avoir jusqu’à 3 000 puces à bord.
Soyez vigilant avec cette tendance accrue des voitures électriques
L’essor des voitures électriques ne fait plus de doute. C’est pourquoi plusieurs investisseurs se lancent dans les actions des fabricants de VE, pensant réaliser l’investissement du siècle. Mais la situation n’est pas aussi simple. Par exemple, il y a un centaine d’années, aux débuts de l’automobile, il y avait 50 constructeurs rien qu’aux États-Unis. Aujourd’hui, on ne compte que 3. Le même scénario se produit dans le rang des VE aujourd’hui. Actuellement, on dénombre 40 sociétés différentes qui envisagent de lancer de nouveaux véhicules électriques dans les années à venir. Combien de ces nouveaux fabricants réussiront-ils à s’imposer à long terme ? Pas beaucoup, à notre avis.