L’uranium est le plus concentré d’énergie disponible à notre disposition. Par exemple une minuscule de pastille d’uranium peut produire autant d’énergie qu’un milliard de litres de pétrole. De plus, l’analyse quantitative a montré que la demande d’uranium aux États-Unis a récemment fortement augmenté de près de 14 % d’une année sur l’autre. Une recherche rapide sur Internet vous montrera que ces données sur la demande sont également disponibles pour chaque pays d’Afrique, d’Asie et d’Océanie avec sa propre surabondance de stocks d’uranium à acheter.
Il serait contraire à l’éthique d’ignorer ces tendances lors de l’évaluation des besoins énergétiques mondiaux globaux
L’uranium est une incroyable plus-value
Au même titre que sa concentration énergétique, le marché de l’uranium représente une immense source de gains en capital. En 2007, durant un boom des prix de l’uranium, plusieurs valeurs du secteur minier ont explosé en bourse. Ceux-ci ont atteint des sommets inégalés. On peut citer par exemple :
- Laramide Resources qui a explosé jusqu’à plus de 161’000%,
- Forsys Metal plus de 101’900%
- Paladin Energy qui a atteint plus de 93’600%, etc.
C’était en 2007, et nous pensons que nous observerons le même scénario durant les prochains mois. En effet, jamais on a constaté une telle tension entre l’offre et la demande. Depuis juillet 2021, le cours de l’uranium a quasiment doublé, emportant avec lui de nombreuses actions minières d’uranium, qui ont explosé en bourse. À cette époque, un certain nombre de personnes ont qualifié cet événement de “plus grande ruée vers l’uranium de l’histoire”.
Il est certain que ça a commencé. Les choses deviennent donc intéressantes pour nous. Car nous estimons que le plus important est encore à venir. Évidemment, il est délicat de déterminer à quel niveau le marché va monter. Mais gardons à l’esprit que toutes les données de certaines des analyses de 2021 demeurent inchangées aujourd’hui.
Nous constatons une accélération à tous les niveaux
Le Japon devait, selon certaines prévisions, relancer son parc nucléaire. Bien entendu, il semblerait que ce soit chose faite, dans la mesure où Tokyo vient d’annoncer son intention de remettre en marche ses réacteurs fermés d’ici 12 mois. De plus, le gouvernement étudie la mise en place de 2 nouveaux réacteurs.
Une autre prédiction concernait le retour en force de l’énergie nucléaire sur le continent européen. Car l’UE a récemment décerné le label vert à cette énergie, qui était jusqu’à l’instant, exclusivement réservée aux énergies renouvelables. Cela permettra donc de relancer les investissements nécessaires si l’Europe désire atteindre son objectif de carbone zéro d’ici 2050.
De surcroît, autrefois, certains avaient prédit que l’offre mondiale d’uranium ne suffirait pas à répondre à l’explosion de la demande. Le directeur général de Kazatomprom (le plus grand producteur d’uranium au monde) a affirmé que compte tenu de l’équilibre actuel de la demande et de l’offre, il pourrait ne pas y avoir assez d’uranium disponible pour satisfaire la demande mondiale.
Sur la base de ces 3 informations qui tendent à prouver la même chose ajoutée à la guerre en Ukraine, on constate que la demande est en train de s’accélérer, alors que l’offre se réduit. Cela mène inéluctablement vers une explosion du cours de l’uranium. Cette flambée du cours de l’uranium affectera machinalement les valeurs des mines. De ce fait, il nous semble donc urgent de nous positionner si nous voulons bénéficier de cette formidable opportunité qui se présente à nous.
La Russie et ses alliés en face de la production mondiale d’uranium
Vous constatez que la facture de gaz explose actuellement ? On peut s’attendre à une hausse de prix similaire avec l’uranium. Pour le moment, le combustible noble ne subit pas encore les effets des sanctions imposées par l’Occident. Mais, il ne s’agit que d’une question de temps, comme le suggère le vice-ministre de l’énergie du Kazakhstan (pays partenaire de la Russie et producteur de 40% de la production mondiale). Ces propos ont été tenus le 30 mars 2022par Murat Zhurebekov, 1er vice-ministre en charge de l’énergie du Kazakhstan.
Son message est évident. Puisque la Russie tout comme ses partenaires commerciaux ne vont pas hésiter à se servir de l’uranium en tant que bouclier, exactement comme pour le gaz en ce moment. Autrement dit, les Occidentaux devront se diriger vers les producteurs de leur continent. Mais ce marché est très restreint. Du coup, on aboutit à un petit nombre de sociétés minières, qui verront leurs carnets de commandes se remplir. Alors vous pouvez être assurés que la courbe boursière va garder le rythme.
Cette hausse a déjà débuté. En réalité, le phénomène est si évident et on peut se demander : pourquoi le prix de l’uranium ne monte-t-il pas déjà, si la rareté est vraiment inévitable ? Il existe en effet sur le marché de l’uranium une spécificité introuvable ailleurs. Une singularité, propre à l’uranium, qui empêche la hausse des prix.
Ceci représente le dernier bastion avant la hausse spectaculaire des prix. Et ce bastion est en passe de céder. Plus que jamais, il est opportun de mieux se positionner sur ce marché de l’uranium.
La demande de l’uranium a brutalement augmenté ?
Les raisons de cette hausse brutale de prix de l’uranium sont multiples. La prochaine session est dédiée à cette question. Nous vous invitons à poursuivre votre lecture pour en savoir plus.
Un phénomène difficilement prévisible
Le marché de l’uranium se caractérise par un fonctionnement à long terme. Donc tout demande beaucoup de temps. La construction d’une nouvelle centrale nucléaire demande une dizaine ou une vingtaine d’années de travail. De plus, pour détecter, valider et ensuite exploiter avec succès une nouvelle mine d’uranium, cela prend davantage de temps encore.
Habituellement, les producteurs sont donc à même de prévoir aisément la demande et d’adapter leurs productions. Mais depuis ces dernières années, on note un nouveau phénomène difficile à appréhender. Ce phénomène est la durée d’exploitation prolongée des centrales nucléaires.
La majorité des réacteurs nucléaires sont conçus pour fonctionner une quarantaine d’années. Ils requièrent donc 40 ans pour la production d’uranium. Mais en fait, cette durée n’est qu’indicative ! Cette durée peut être réévaluée par les autorités de sûreté nucléaire en fonction de chaque cas. Pour cette raison, une centrale peut être exploitée bien au-delà de 40 ans, dans des conditions de sécurité optimales.
Aux États-Unis seulement, la durée d’exploitation des centrales électriques a ainsi augmenté à 80 ans. Cela correspond à 40 ans de consommation additionnelle non anticipée d’uranium ! Selon un récent rapport publié par la Bank of America, une telle décision suffirait à accroître la demande d’uranium de 12 000 tonnes. Cela représente plus que la consommation de la France, troisième acheteur mondial, durant une année.
En d’autres termes, les besoins en uranium ont explosé en une seule nuit, et personne n’a pu la prévoir. Cette demande supplémentaire s’ajoute aux multiples projets de centrales nucléaires à travers le monde.
L’avenir radieux du nucléaire mondial va doubler la demande d’uranium
En cette fin août 2022, en dépit du drame post-Fukushima, Tokyo avait annoncé la remise en service de la majorité des centrales nucléaires japonaises. Mais pour quelle raison ? Tout simplement parce que le pays ne dispose plus d’aucun choix. Même chose pour l’Union européenne, qui a subitement pris conscience de sa situation de faiblesse énergétique.
Cette décision a été prise un mois avant celle du Japon. La Commission européenne a en effet approuvé le label vert pour le nucléaire, réservé aux énergies renouvelables à ce jour. Ainsi, c’est une véritable décision symbolique qui va relancer le développement des projets de centrales en Europe !
Évidemment, on peut citer la France, qui a annoncé l’installation de six nouveaux réacteurs EPR, dont huit autres en option. Cependant, d’autres pays étudient déjà la question : la Hongrie, La Slovaquie, la Bulgarie, la Lituanie, La Slovaquie, la Pologne, les Pays-Bas et la Roumanie.
À l’échelle mondiale, cinquante-six réacteurs nucléaires sont actuellement en construction dont une vingtaine en Chine. Ces derniers seront bientôt ajoutés aux 440 réacteurs en service. De plus, il y a 102 projets autorisés et prévus pour les 15 prochaines années. A cela s’ajoutent 325 projets à l’étude.
Ces nouveaux projets pourraient doubler la quantité d’uranium consommée au niveau mondial d’ici 2040. Bientôt, les compagnies minières ne pourront plus répondre à la consommation partout dans le monde.
