L’hypocrisie européenne fait apparaître une précarité économique (la plus grande erreur de l’Europe) que nous estimons qu’il est urgent de rediriger vos investissements dans les crypto-monnaies ou vers les USA. D’ailleurs, c’est pour cette raison que nous avons rédigé cet article afin de vous expliquer pourquoi investir aux États-Unis plutôt qu’en Europe en cette période d’inflation. Lisez donc la suite pour en savoir plus !
La plus grande bêtise de l’Union européenne
Les 27 pays membres de l’Union européenne ont convenu, le 30 mai, d’interdire instantanément les deux tiers de leurs importations de pétrole russe. En plus de cela, ils estiment un arrêt de 90% de leurs importations de pétrole russe avant la fin de cette année. Un accord qu’Emmanuel Macron a qualifié d'”historique”. Toutefois, bien que les autorités européennes réfléchissent aux avantages et aux inconvénients de cet accord, le continent est déjà confronté à la réalité économique de cette décision. Pour vous donner une idée claire : si l’Europe décide de stopper 2/3 de ses importations de combustibles fossiles russes (ou si Poutine ferme la vanne), cela se traduirait par une baisse de -20% de l’énergie pour l’Europe. Sur le plan économique, cela entraînerait une régression de -20% pour l’Union européenne. Rappelons que le PIB de la zone euro a baissé d’environ -4% en 2009.
Croissance Économique = Consommation Énergétique
S’il y a une seule chose à retenir de cet article, c’est celle-ci : le développement économique de l’Europe est étroitement lié à son taux de consommation d’énergie. En fait, ce rapport est facile à comprendre : l’économie de l’Europe repose sur la transformation de ressources en services ou produits, et chacune de ces transformations est conditionnée par l’énergie. Par conséquent, sans énergie, la croissance sera nulle, et le continent deviendra plus pauvre.
Une illusion pour l’UE
Encouragée par les Etats-Unis, l’Union européenne essaie à tout prix de se substituer au pétrole russe. En effet, les dirigeants européens ont notamment trouvé comme solution de recourir à l’importation de pétrole indien. Cette décision pourrait être félicitée. Excepté que, de son côté, l’Inde fait d’énormes profils. Par exemple, entre le mois d’avril 2021 et le mois de mai 2022, New Delhi a fait passer ses importations de pétrole russe de 136 000 barils par jour à près de 840 000 barils par jour !
D’un autre côté, les exportations indiennes de pétrole ont été, depuis le début de la guerre en Ukraine, multipliées par trois vers l’Europe et ont progressé de près de 43% vers les États-Unis. Or Cerise sur le gâteau : le grand pétrolier indien ne révèle pas l’origine de ses ressources en matières premières ! En résumé, l’Europe achète toujours le pétrole russe de façon transparente sans s’en rendre compte. Elle accepte même au passage de verser plus d’argent pour son énergie afin d’enrichir l’Inde.
La grande escroquerie du gaz de schiste américain
Si l’UE se réjouit de ne plus importer de pétrole russe (ce qui n’est évidemment pas le cas, comme nous l’avons vu), elle demeure très réticente à l’égard du gaz russe. Le problème est que les possibilités de substitution sont très limitées. La Norvège et l’Algérie ont déjà atteint leur capacité maximale. Quant au gaz liquéfié américain, il soulève quatre grandes problématiques :
- Il est plus cher que le gaz russe ;
- Il est 4 fois plus nuisible que le gaz conventionnel ;
- Il nécessite des installations spécialisées pour l’importer, mais celles-ci sont largement insuffisantes en Europe. Or, ces infrastructures valent des milliards et leur construction prend des années ;
- Les Etats-Unis ne seront en mesure d’exporter que 15 milliards de mètres cubes de gaz cette année. Ce qui ne représente globalement que 10% du gaz russe que l’Europe importe.
Reste le Qatar, qui pourrait, dans le futur, rediriger vers l’Europe une partie de son gaz, actuellement destiné à l’Asie.
Quel devenir pour l’Europe ?
Comme vous l’aurez remarqué, l’Europe est en train de chercher des solutions, sans même arriver pour autant à affaiblir la Russie. Car, la Russe trouve des ouvertures ailleurs. En effet, les responsables européens sont prêts à verser davantage pour une énergie sans même être certains de pouvoir trouver des alternatives. Nous pensons que les retombées vont être très lourdes à l’avenir. Déjà, nous savons que l’hiver sera très froid, et pas uniquement cette année. Selon le premier ministre belge, Alexander De Croo, les cinq à dix prochains hivers seraient difficiles.
Sans oublier l’aspect économique : selon Ludovic Subran, économiste en chef chez Allianz : “chaque point de pourcentage en manque dans l’approvisionnement en gaz signifie 30 000 emplois en manque pour l’industrie en Allemagne. C’est-à-dire, sans gaz russe équivaut à la récession. Or, si l’Allemagne plonge dans la récession, vous pouvez imaginer ce que deviendra le reste de l’Europe.
La suprématie du dollar accroît la pénurie d’énergie en Europe
La hausse de la facture énergétique européenne évolue de façon constante (+40% en un an !) et cela joue fortement sur le taux d’inflation. Alors, pour combattre la montée des coûts, la BCE va devoir recourir à la seule arme à sa disposition : l’augmentation des taux d’intérêt. Le problème est que cela n’arrêtera absolument pas l’inflation énergétique, puisque 85% de la facturation énergétique européenne est effectuée en dollars ! Or, l’euro est en train de chuter face au dollar à l’heure actuelle.
- Il y a encore un an, 1 € valait 1,2 $,
- Aujourd’hui, 1 € = 0,99 $.
Ainsi, cette suprématie du dollar sur le plan mondial est un véritable fardeau pour l’économie européenne. Cette situation ne semble pas être sur le point de s’améliorer aussi vite que possible. Or contrairement aux États-Unis, l’Europe ne dispose pas d’une autosuffisance énergétique.
Quel investissement privilégié ?
Peu de médias osent parler de la situation actuelle d’Europe. Mais en réalité, l’Europe ne possède pas les ressources nécessaires pour résister à la concurrence du géant énergétique russe. Alors, pour profiter de la situation en tant qu’investisseurs, investir dans les actions américaines est l’un des investissements à privilégier. Tout d’abord, les actions américaines sont et seront évidemment plus performantes que les actions européennes. Mais aussi, et surtout, parce qu’elles sont exprimées en dollars, qui est évidemment le gagnant actuel de la crise que nous traversons.
Les crypto-monnaies font également partie des options à envisager. Car elles nous ouvrent des horizons bien plus intéressants que l’euro ou les marchés européens. Dans cette optique, la Crypto Nouvelle Génération est l’un des exemples populaires de crypto dans lequel vous pouvez investir.